Mme Bernadette AVO BILE EHUI, présidente du comité de pilotage de la 2ème édition du Salon de l'Enseignement Supérieur de Côte d'Ivoire a animé un point de presse à la salle de conférence du cabinet du MESRS, le mardi 10 Janvier 2012.
INTRODUCTION
L’Etat de Côte d’Ivoire à travers le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a initié le Salon de l’Enseignement Supérieur de Côte d’Ivoire (SES-CI) en vue de permettre une bonne lisibilité des filières enseignées dans les universités et grandes écoles publiques et privées, une meilleure orientation scolaire et professionnelle. La finalité est une adéquation formation-emploi et une adaptabilité des diplômés de demain aux exigences du monde du travail. Tout ceci passe par une amélioration de l’environnement des établissements d’enseignement supérieur.
La première édition tenue du 30 septembre au 02 octobre 2009 à l’Ecole Normale Supérieure d’Abidjan (ENS) a eu pour thème « S’informer pour bien choisir et mieux s’insérer ». Vu le succès de cette édition, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a pris la décision d’institutionnaliser le Salon de l’Enseignement Supérieur de Côte d’Ivoire (SES-CI). Malheureusement, des difficultés diverses nous ont conduits à des reports successifs jusqu’à cette date.
Ainsi, la seconde édition aura lieu les 17, 18 et 19 janvier 2012 au Centre de Conférences du Ministère des Affaires Etrangères (CCMAE).
Le contexte créé après les évènements postélectoraux, ont amené le Gouvernement à fermer les universités de Cocody et d’Abobo-Adjamé pour réhabilitation. L’ampleur des travaux est telle que la nouvelle rentrée académique a été fixée en septembre 2012.
L’annonce de la date a entrainé beaucoup d’inquiétudes aussi bien chez les étudiants que chez les parents. La deuxième édition du SES-CI, qui se tient dans ce contexte doit prendre en compte ses préoccupation et communiquer sur la nécessité de procéder à une réhabilitation profonde de nos structures d’enseignement supérieur.
Le thème choisi pour la présente édition est « Quel enseignement supérieur pour la Côte d’Ivoire aujourd’hui? ». Elle se veut un cadre national et international de rencontre, d’informations et d’échanges entre tous les acteurs et partenaires du système d’enseignement supérieur à savoir : les étudiants, les parents d’élèves, les enseignants, les chefs d’établissement et les opérateurs économiques.
Pour la rencontre de ce matin,
Le système d’enseignement supérieur de Côte d’Ivoire a connu plusieurs évolutions depuis les années 1960.
Ainsi, la création en 1963 de l’Université Nationale de Côte d’Ivoire et de grandes écoles de formation d’ingénieurs et de techniciens supérieurs lui ont permis d’avoir jusqu’en 1980, une capacité d’accueil maximale de 7000 étudiants.
A cette époque, le label des établissements ivoiriens d’enseignement supérieur était reconnu et apprécié. La Côte d’Ivoire avait enclenché, avec confiance, son processus de développement économique et social.
De 1980 à 1990, les capacités d’accueil n’ont pas suivies l’augmentation exponentielle des effectifs d’étudiants, du fait de l’absence de moyen pour procéder à leur accroissement, mais aussi en raison des contraintes des plans d’ajustement structurel. Tout ce qui précède a contribué à la baisse continue et inexorable de la qualité des enseignements et à leur inadéquation avec les besoins du marché de l’emploi.
Entre 1990 et novembre 2010, les Gouvernements successifs ont engagé diverses actions, en vue d’accroître les capacités d’accueil des structures. Ainsi, l’Université Nationale de Côte d’Ivoire a été scindée, en 1992, en trois universités décentralisées : l’Université de Cocody, l’Université d’Abobo-Adjamé et l’Université de Bouaké. Puis le Programme de Décentralisation des Universités (PDU) a été initié en 1995, qui a permis la création de deux Unités Régionales d’Enseignement Supérieur (URES) à Korhogo et Daloa et la création en 1996 de l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny.
Aujourd’hui, l’économie mondiale repose sur l’innovation et la créativité. Dans ce contexte, les sociétés les plus performantes sont celles qui possèdent le savoir et maîtrisent d’une certaine manière la technologie. Pour relever un tel défi, la Côte d’Ivoire a entrepris de corriger tous les dysfonctionnements de son système éducatif.
Malheureusement, le système d’enseignement supérieur, à l’image du pays, en crise depuis plus de deux décennies, est actuellement en proie à des difficultés de tous ordres.
Les capacités d’accueil, largement dépassées, de ses structures, sont réduites à néant, suite aux évènements postélectoraux.
Ainsi, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique est astreinte à réhabiliter toutes les structures, pour être en accord avec l’une de ses visions, à savoir, « un enseignement supérieur de qualité pour un développement économique et social durable de la Côte d’Ivoire ».
Pour la mise en œuvre de cette vision, plusieurs actions ont été entreprises aux niveaux social, administratif et académique, à savoir :
Cette dernière action contribue à favoriser la prise en compte de l'information, de l'accueil et de l'orientation dans la politique de communication des structures.
a/ Objectif général
Créer un cadre national et international de rencontre, d’informations et d’échanges entre tous les acteurs et partenaires du système d’enseignement supérieur, à savoir : les élèves, les étudiants, les parents d’élèves, les enseignants, les opérateurs économiques, les agences nationales et internationales de coopération et de développement de l’éducation.
b/ Objectifs spécifiques
les filières, leur pertinence ainsi que leurs débouchés ;
a/ Présentation des activités
Pour atteindre ces objectifs, les actions suivantes seront menées :
4/ Déroulement des activités
Le déroulement du salon sera axé sur les activités suivantes :
a/ Expositions
Il s’agira :
Ces rencontres représentent la plateforme idéale pour communiquer.
b/ Conférences
Quatre conférences (deux panels et deux conférences) sont prévues.
CONFERENCES |
THEMES |
ANIMATEURS |
01 |
Rentrée 2012 : un départ nouveau pour nos Universités |
Madame Edmée ABOUATTIER- MANSILLA, Directeur de Cabinet MESRS, Monsieur N’Guessan KOFFI, Directeur Général de l’INP-HB et Monsieur Kouamé N’GUESSAN, Chef du SDU |
02 |
Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans l’Enseignement Supérieur |
Monsieur Tiémonan KONE, Directeur de l’IRMA/DIST/MESRS |
03 |
Le LMD : une reforme nécessaire |
Monsieur Abroh Antoine ASSOUMOU, Vice-Secrétaire du Comité de Suivi du LMD/DESUP |
04 |
La problématique du choix d’une filière |
Messieurs Eloi GNAKALE, Responsable de cabinet de placement et Alexandre BLE, Fondateur d’Etablissement privé d’ens. sup.
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5/ Partenaires
Les Ministères en charge de l’Education, les autres Ministères techniques, les Ambassades, les universités, les grandes écoles, les écoles inter-états, les organismes d’octroi de bourses nationales et internationales, le patronat, les associations de parents d’élèves, les partenaires nationaux et internationaux en matière de coopération et de développement de l’éducation,…
6/ Population cible
Ce salon est organisé à l’attention de l’ensemble des usagers de l’enseignement supérieur, notamment les étudiants, les parents d’élèves, les enseignants, les responsables académiques et administratifs des établissements d’enseignement supérieur, les partenaires du système,…
7/ Résultats attendus
CONCLUSION :
La conclusion est une invite, en travers vous, Mesdames et Messieurs de la presse, une invite de tous les acteurs du monde de l’enseignement supérieur et surtout les élèves (futurs bacheliers), les étudiants et les parents d’élèves à venir s’informer, au cours de ces trois jours d’exposition et conférences sur le LMD, une reforme pour l’harmonisation de l’enseignement supérieur. C’est une opportunité que nous avons pour échanger sur ce qui est en train d’être fait pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur dans nos universités. Elle permettra aussi d’une part de mieux s’informer pour réussir leur orientation (élèves) et d’autre part de présenter les offres et les produits de formation (chefs d’établissement). Les chefs d’entreprises y seront rassurés la qualité de la main d’œuvre que nous mettons à leur disposition.
Je vous remercie mesdames de la presse, messieurs de la presse. Nous comptons sur vous pour faire une large diffusion de cette activité qui se veut un label en Côte d’Ivoire et dans la sous région.
Merci pour votre attention.
CABINET DU MINISTRE
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