Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Prof. Adama Diawara, a procédé ce jeudi 27 mai 2021 au Pôle scientifique et d’innovation de l’Université Félix Houphouët-Boigny, d’Abidjan-Bingerville à l’inauguration du Centre régional WAVE pour les phytopathogènes transfrontaliers (WAVE-CRe) en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, Kobenan Kouassi-Adjoumani et de ses pairs de la sous-région ouest Africaine et centrale.

Fruit de la collaboration entre le programme WAVE (Central and West African Virus Epidemiology) et le Conseil ouest et centrafricain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF), ce centre devrait permettre de rechercher des solutions innovantes pour contrer les maladies virales de plantes, notamment le manioc. De façon pratique, ce centre fournira des solutions durables qui devront permettre de transformer l’économie agricole de l’Afrique de l’ouest et du centre, précise le Dr Abdou Tenkouano, directeur exécutif du CORAF. Une vision également partagée par le professeur Justin Pita, le directeur exécutif de WAVE. Il estime que ce centre est une partie importante de solution pour lutter durablement contre les phytopathogènes transfrontaliers.

« WAVE est là pour apporter des solutions. Le modèle WAVE est basé sur le leadership local. Nous pouvons faire des miracles, sauver les productions agricoles de nos pays pour éviter les catastrophes alimentaires. Il y a une solution. Elle est là, utilisons là.», martèle le directeur exécutif de WAVE. Outre l’inauguration du nouveau centre régional sur les phytopathogènes transfrontaliers, la rencontre a permis de jeter les bases d’un dialogue politique et technique de haut niveau sur la gestion coordonnée des maladies de plantes, notamment le manioc, en Afrique de l’Ouest et du Centre. Occasion pour le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara de traduire sa gratitude au Centre régional WAVE.

Le Prof Adama Diawara demeure en effet, persuadé que ce centre régional avec son réseau d’institutions de recherche en Afrique du centre et de l’Ouest et ses partenaires internationaux développera et mettra en œuvre des stratégies harmonisées de gestion des agents pathogènes dans la droite ligne des accords nationaux et internationaux. « Je n’ai aucun doute que ces actions et résultats bénéficieront aux gouvernements des Etats membres, aux associations d’agriculteurs, aux agriculteurs individuels et aux consommateurs, y compris les autres acteurs de la chaîne de valeur agroalimentaire, pour une sécurité alimentaire durable en Afrique. », a  dit le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Pour ce qui concerne la question du financement des initiatives de recherche, le ministre Adama Diawara a rassuré de la volonté des Etats à évoluer vers l’objectif de 1% du PIB des pays africains consacré à la recherche. Il apprécie à ce niveau le changement de paradigme qui s’opère chez les chercheurs. « Face aux nombreuses charges qui pèsent sur l’Etat, nos chercheurs ont compris qu’il est nécessaire de mobiliser des ressources auprès des partenaires au développement pour combler les attentes de nos populations, notamment, nos braves paysans. », précise le ministre Adama Diawara

Faut-il, le rappeler, Central and West African Virus Epidemiology est une plateforme commune et technique qui s’adresse sur un réseau regroupant des universités et des centres nationaux de recherche scientifique et biotechnologique de l’Afrique du Centre et de l’Ouest. L’objectif principal de WAVE est d’accroître la production alimentaire en Afrique du Centre et de l’Ouest de manière durable en développant des méthodes de contrôles et de gestion efficaces des maladies des plantes, ainsi qu’en prévenant l’incursion de maladies exotiques des plantes dans de nouvelles zones .

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