Après dix ans d’édition, la Semaine de la promotion et de la recherche ivoirienne (SEPRI) vise un objectif plus attendu en faisant sa mue. Lors d’un atelier portant sur la proposition d’une plateforme efficiente pour la valorisation des résultats de la recherche, des inventions et des innovations , qui se tient du lundi à mercredi 10 novembre , à Jacqueville, les panélistes ont été invités à animer deux tables rondes. A savoir l’écosystème de partenariat recherche –industrie-secteur privé et le partage des expériences de réussite en évènementiel et stratégie de mobilisation des ressources financières / sponsoring.
Les différents intervenants ont fait le diagnostic de la SEPRI tout en proposant des recommandations pour donner "un nouveau souffle" à celle-ci.
Des intervenants ont souhaité l’implication du secteur privé sans occulter le secteur informel qui « représente au moins 80 % de l’économie nationale ». Décloisonner la SEPRI, penser une stratégie d’approche des partenaires , organiser des SEPRI tournantes sont entre autres recommandations faites par les panélistes.
Au niveau de la communication, les panélistes ont fait cas d’expériences susceptibles d’être prises en compte par les initiateurs de la SEPRI pour une meilleure et bonne lisibilité, « une bonne stratégie de communication autour de l’événement ».
Depuis 2012, la SEPRI est confrontée à un défi énorme , la difficulté d’atteindre ses objectifs.
Aussi, les panélistes vont proposer une fidélisation de la date de l’organisation de la SEPRI, , mettre en place « une bonne communication avant l’événement à proprement parlé » susciter l’intérêt et surtout impliquer « fortement » la communication institutionnelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique.
La SEPRI pourrait muter vers un Salon d’inventions et d’innovation de la valorisation des résultats de la recherche pour « que tout le monde soit partie prenante des produits de la recherche ».