Le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI),a organisé du 20 au 22 Octobre 2021, avec le soutien du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, un atelier de réflexion portant sur le ranking des universités.

Soutenu par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique,  le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI), a organisé, un atelier portant sur les stratégies à mener pour identifier les défis et dégager les pistes de solutions. Mais également les perspectives susceptibles de contribuer à relever le niveau de compétitivité des universités ivoiriennes dans le classement continental et mondial. C’était du 20 au22 octobre 2021 à Grand Bassam.  

Pour le Secrétaire Général du FONSTI, Dr Sangaré Yaya, l’objectif visé, à court terme, par cet atelier est de parvenir à mettre en place "un système de classement national annuel entre les établissements publics d’enseignement supérieur, basé sur les performances managériales, scientifiques et technologiques". Selon lui, ce classement sera de nature à susciter une saine émulation pour améliorer la compétitivité et le positionnement de nos Universités et de l’INPHB dans le classement continental et mondial.

Il a par ailleurs invité les dirigeants de nos universités à s’approprier les conclusions et recommandations pertinentes de ce séminaire et à les traduire en actions concrètes pour améliorer leurs performances et leur compétitivité.

À la cérémonie d’ouverture de ces ateliers, le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Adama DIAWARA, s’est dit heureux de la tenue de ces assises puisque " le document de référence qui sortira de cet atelier, servira de guide opérationnel d’activités pour impulser les réformes et la matrice d’actions à mettre en œuvre pour relever le niveau de nos Universités. "

Présente au diner gala, l’ambassadrice de Suisse en Côte d'Ivoire, Anne Lugon-Moulin, a dans son mot, rappelé que la Côte d’Ivoire figure parmi les bonnes places dans les attributions de bourses d’excellence post doctorat du secrétariat d’État pour la recherche Suisse. Elle a par ailleurs partagé avec l’auditoire l’exemple de la Suisse d’autant plus que ‘’depuis plus de 15 ans, les hautes écoles sont bien classées dans les Rankings internationaux’’.

C’est, dit-elle, le fruit ‘’du fort engagement de l’État et des structures privées dans le système de l’enseignement’’.