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Gestion efficiente des Projets Centres d’Excellence Africains –Impact (ACE-impact) en Côte d’Ivoire/ Les procédures financières et comptables au menu d’un atelier

Gestion efficiente des Projets Centres d’Excellence Africains –Impact (ACE-impact) en Côte d’Ivoire/  Les   procédures financières et comptables au menu d’un atelier

Un atelier de mise en œuvre des recommandations de la 2ème réunion du Comité National de Pilotage(CNP) relatives à l’harmonisation des procédures financières et comptables du projet ACE Impact en Côte d’Ivoire s’est tenu, du vendredi 26 février à samedi 27 février 2021, à Grand-Bassam.  

Publié - 01/03/2021 / (Source:MESRS) /  Partagez:

Lundi, 01 mars-2021- Un atelier de mise en œuvre des recommandations de la 2ème réunion du Comité National de Pilotage(CNP) relatives à l’harmonisation des procédures financières et comptables du projet ACE Impact en Côte d’Ivoire s’est tenu, du vendredi 26 février à samedi 27 février 2021, à Grand-Bassam.  Durant deux jours, cet atelier destiné principalement           aux acteurs    du        circuit            financier (comptables des    projets,           contrôleurs  budgétaires,     DAF,  ministère        en charge du Budget,     ministère        en charge       de        l’Economie      et         des Finances)  a permis   de comprendre le bien fondé des    activités          des      projets CEA-Impact,           de discuter            des      problèmes      liés       aux      décaissements, aux   dépenses         et à la planification            budgétaire.

Il s’est agi également    de       s’accorder      sur      la         nature, l’état   et         la gestion        des            comptes « générations           de        revenus », de   discuter          des indemnités            des      coordonnateurs         et gestionnaires financiers.

Dans cette perspective, l’harmonisation   des        procédures     pour    une meilleure coordination visant la    réussite   du       projet est apparue nécessaire.

Ainsi aux termes des travaux, plusieurs recommandations ont été prises.  Les participants ont souhaité ardemment l’harmonisation des procédures financières et comptables aux fins d’une meilleure et efficiente gestion des projets Centres d’Excellence Africains.

Dans son allocution de clôture, le Directeur général de la Recherche et de l’Innovation (DGRI), le prof. Souleymane Konaté, a, au nom du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS), le prof. Adama Diawara, réitéré ses remerciements aux participants. Tout en se satisfaisant de la tenue de l’atelier, il a rappelé que l’objectif dudit atelier est d’amener les acteurs du circuit financier à s’approprier les Centres d’Excellence Africains et surtout de « discuter de l’harmonisation des procédures financières et comptables » y afférant.

« L’une des recommandations fortes est d’essayer de pérenniser le cadre de concertation entre les acteurs et cela doit permettre d’avoir une gestion   plus fluide pour atteindre nos objectifs. Nous devons mettre en place un cadre de concertation entre les acteurs du circuit financier et les points focaux afin de discuter de la mise en œuvre des recommandations et lever des éventuels points de blocages », a proposé le prof. Souleymane Konaté, avant de clore les travaux.

« Avec cette rencontre, j’espère que les choses vont progresser en termes de décaissements des fonds. C’est l’incitation faite à tous les acteurs du circuit financier à tout mettre en œuvre pour que les décaissements se fassent sans ambages », a noté pour sa part, Mme Noëlle Djo Lou, épouse Coulibaly, Fondé de pouvoir à la Paierie générale de la Dette Publique (PGDP), représentante de cette institution,

Elle n’a pas manqué de souligner que la tenue de l’atelier à consister à « proposer des solutions aux difficultés qui peuvent entraver la gestion efficiente des projets ». « Notre rôle est d’accompagner le Coordonnateur du projet atteindre ses objectifs. Au sortir de cet atelier, il sera bon que chacun des participants s’approprie des bonnes procédures pour la gestion des projets », a-t-elle dit.

 

Notons qu’à l’ouverture de l’atelier, le Directeur de cabinet du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS), le prof. Arsène Kobéa, représentant le ministre de tutelle, le prof. Adama Diawara, a dit que l’objectif du programme Centres d’Excellence Africains est d’améliorer la qualité et la pertinence de l’enseignement postuniversitaire et de la recherche scientifique dans les universités et les institutions de formation sélectionnées.

Pour lui, le bilan de la première phase du projet CEA (ACE One) et l’analyse de la mise en œuvre de la phase actuelle (ACE-impact) ont montré l’urgence et la nécessité d’une harmonisation et d’une meilleure appropriation des procédures financières et comptables, pour une gestion efficiente des Centres d’Excellence Africains en Côte d’ivoire.

« Mes remerciements aux ministères techniques membres du CNP pour leur franche collaboration avec le MESRS.  Mes remerciements aux bailleurs que sont la Banque mondiale, l’Agence Française de Développement et l’Association des Universités Africaines », a-t-il, tout en réitérant ses encouragements à tous les acteurs du circuit financier ainsi que les Coordonnateurs des projets ACE-Impact.  A l’équipe de suivi du CNP, « avec à sa tête le Point focal du ACE-Impact, le prof. Souleymane Konaté.  Soulignons que l’objectif    du       programme Centres d’Excellence   Africains (CEA  Impact) qui couvre  plusieurs        pays    de l’Afrique   sub-saharienne,   dont    la   Côte d’Ivoire), est       d’améliorer    la qualité,       la         quantité     et  la         pertinence      du       développement   de l’enseignement     postuniversitaire       dans  les        universités      sélectionnées  grâce   à la spécialisation      régionale.

Les premiers résultats obtenus par les CEA-Impact en Côte d’Ivoire, à ce jour, sont :

 -        769 étudiants inscrits dans le cadre du programme dont 25% de femmes et 33% d’étudiants régionaux.

 

-        264 étudiants sont actuellement en stage de perfectionnement dont 23 hors Côte d’Ivoire.

 

-        75 publications ont été diffusées dans des revues de renommée internationale.

 

 

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