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Dr Dely Mamadou (chef de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique): ‘’Il n’y aura plus de réorientation dans l’Enseignement supérieur !’’

Dr Dely Mamadou (chef de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique): ‘’Il n’y aura plus de réorientation dans l’Enseignement supérieur !’’

Les orientations dans l’enseignement supérieur seront disponibles la semaine prochaine, assure le chef de cabinet du ministre Mabri Toikeusse.

Publié - 18/10/2019 / (Source:FRAT-MAT.info ) /  Partagez:

Les orientations dans l’enseignement supérieur seront disponibles la semaine prochaine, assure le chef de cabinet du ministre Mabri Toikeusse.

Les élèves des lycées et collèges ont repris le chemin de l’école depuis bientôt deux mois, pendant que les nouveaux bacheliers se tournent les pouces. À quand les orientations dans le supérieur ?

Nous n’avons pas le même agenda que le secondaire et vous n’ignorez pas que c’est après les résultats définitifs du Baccalauréat et du Brevet de technicien supérieur que nous commençons à travailler sur les orientations des nouveaux bacheliers. Les orientations seront disponibles la semaine prochaine.

En termes de chiffres, peut-on connaître le nombre de bacheliers que vous avez sous la main ainsi que les places disponibles ?

Depuis bientôt trois ans, ce sont environ 80 mille bacheliers qui s’inscrivent sur la plateforme du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Après avoir orienté le maximum que nos sept universités publiques peuvent accueillir, le ministère oriente les autres vers les universités et grandes écoles privées. Il faut relever que malgré les efforts continuels d’extension et de construction d’infrastructures d’accueil et plus précisément de salles de classe, de salles de travaux dirigés et autres amphithéâtres, nous sommes encore dépendants des établissements privés, notamment ceux qui forment au Brevet de technicien supérieur. Nous avons un peu moins de 25 mille places disponibles pour nos universités publiques et l’État paie pour les autres étudiants dans le privé. Je voudrais souligner que tout étudiant inscrit sur notre plateforme est orienté.

Cependant, après chaque orientation, on constate des recrutements parallèles avec le système de réorientation. Pensez-vous pouvoir juguler un jour ce phénomène ?

Cette pratique existe depuis plusieurs années. Nous l’avons trouvée en place. Et,  pour ne pas faire de césure froide, nous avons, dans un premier temps, fait baisser les possibilités pour les uns et les autres de faire d’autres choix que ceux de la commission d’orientation. Cette année, il n’y aura pas de réorientation ! Les résultats de la commission d’orientation qui seront disponibles la semaine prochaine ne connaîtront pas de modification !

Ces réorientations anormales impactent-elles la qualité de la formation et le coût pour l’État ?

Bien sûr que ces réorientations ont des conséquences sur la qualité de l’enseignement. Si par exemple l’université Nangui Abrogoua d’Abobo/Adjamé nous dit que pour la première année, elle ne peut accueillir que 150 étudiants pour le tronc commun de médecine et que par la pratique des réorientations cette faculté se retrouve avec 400, voire 500 étudiants, la qualité de l’enseignement, à cause du sureffectif, s’en ressentira et le coût en termes d’heures complémentaires à payer aux enseignants flambe à coup sûr pour l’État ; et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Nous allons mettre fin à cela ! Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Dr Albert Abdallah Toikeusse Mabri, n’a de cesse de dire que la responsabilité incombe au système éducatif de former un capital humain doté de compétences appropriées pour répondre aux besoins actuels et futurs de l’économie ivoirienne. Si nous voulons, à travers nos institutions d’enseignement supérieur et de recherche scientifique, améliorer la contribution de notre pays à la croissance mondiale, il est clair qu’il nous faut des ressources humaines de qualité. Vous comprenez donc qu’il n’est plus question de désorganiser le système en voulant faire plaisir à quelques-uns.

La date de la rentrée académique pour les nouveaux étudiants est-elle connue ?

Nos grandes écoles publiques ont déjà effectué leur rentrée, notamment l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro qui accueille des nouveaux bacheliers par voie de concours. Dans certaines universités et selon les départements, l’année académique 2019-2020 a commencé. La rentrée universitaire pour les nouveaux bacheliers est prévue après la rentrée solennelle qui aura lieu le 4 novembre à l’université Jean Lorougnon Guédé à Daloa.

Interview réalisée par

Bledson Mathieu

 

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