« L’heure est venue pour l’Afrique d’être actrice plutôt que consommatrice des résultats de la recherche scientifique et technologique des autres continents », déclarent les signataires du document, chercheurs, académiciens, responsables de structures panafricaines de recherche et de développement technologique.

Se fondant sur l’appel de Marrakech à la COP 22, ils interpellent les décideurs africains à créer un mécanisme de soutien dans la durée sur le modèle du Conseil européen de la recherche pour le financement des recherches individuelles et collectives sur la base de critère d’excellence, de favoriser la constitution de nouvelles équipes de recherche pour plus de créativité, de définir « une vision africaine » à partir d’une concertation des réseaux de recherche du continent.

Ils les invitent à assurer le renforcement des capacités des chercheurs, à améliorer l’environnement de la recherche par des infrastructures et équipement performants et de qualité, à encourager les équipes de chercheurs à faire valoir leurs expertises en renforçant les échanges.

L’ « Appel d’Abidjan » souhaite une stimulation de la collaboration entre les régions de l’Afrique, la création de nouveaux pôles de promotion scientifique ou encore le renforcement des pools des structures de financement et d’aide à la promotion de la science pour le développement économique, social et culturel de l’Afrique.

« Nous demandons que cet appel soit inscrit dans l’agenda des solutions ainsi que dans la déclaration finale du 5ème sommet UA-UE (…) car la recherche scientifique et technologique est la solution durable et incontournable du développement de nos pays », suggèrent les signataires.

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