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Mme la ministre BAKAYOKO-LY Ramata aux étudiants : « Tournez le dos à la violence qui n’a jamais résolu de problème »

Mme la ministre BAKAYOKO-LY Ramata aux étudiants : « Tournez le dos à la violence qui n’a jamais résolu de problème »

Madame la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Prof BAKAYOKO-LY Ramata a échangé avec l’Association des Etudiants de l’Université Félix Houphouët-Boigny (AE-UFHB). La rencontre s’est tenue le mardi 02 août 2016 à son cabinet. 

Publié - 03/08/2016 / (Source:MESRSCI ) /  Partagez:

Conduite par son premier responsable, YAO Yves Fabrice, les étudiants étaient chez la ministre pour parler de la pacification de l’espace universitaire et des défis de leur Association (AE-UFHB).  

A cette occasion, le président de l’AE-UFHB a dénoncé et regretté les violences qui se sont produites sur le campus ces dernières semaines. Il a indiqué que ces violences ne sont pas de leur fait, car l’AE-UFHB s’est toujours engagée aux côtés des autorités pour la pacification de l’espace universitaire. C’est pourquoi, il a promis mettre tout en œuvre pour rencontrer leurs camarades étudiants responsables des violences en vue de les sensibiliser à la paix et à la non-violence.

Profitant de la rencontre, Yao Yves Fabrice a fait cas des difficultés d’ordre académique et social auxquelles les étudiants sont confrontés, notamment le problème des relevés de notes non disponibles, de fermeture des restaurants, de blocage des inscriptions. Il a également mis en évidence les difficultés liées au fonctionnement de son association. Enfin, il a sollicité l’intervention de Mme le Ministre pour le règlement définitif des problèmes.

La Ministre BAKAYOKO-LY Ramata, après avoir déploré les récents évènements malheureux qui se sont produits sur le campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny, a souhaité que des mesures collectives soient prises en vue de sauver ladite Université et partant toutes les Universités de Côte d’Ivoire.

Elle a conclu en remerciant les membres de l’AE-UFHB pour leur sens de responsabilité et de civisme et en les invitant à tourner le dos à la violence qui ne saurait résoudre de façon durable les problèmes.  

Au sortir de ces échanges, l’on peut croire à la normalisation des activités sur le campus universitaire de Cocody.

 

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