"Notre responsabilité historique est d’éradiquer la violence. Vous avez bien commencé et il faut terminer ce que vous avez commencé", a déclaré Gnamien Konan en allusion à la décision de radiation des leaders de la Fédération estudiantine et scolaire (FESCI) et de la Conférence générale des étudiants et élèves (CGEECI) prise par l’université de Cocody après les violences entre ces deux syndicats et qui avaient entrainé, une semaine auparavant, le décès d’un étudiant.

Cette décision a entrainé une vague de violences samedi dont l’incendie de la scolarité de cette université. "Soyez fermes et le gouvernement vous soutiendra pour éradiquer le phénomène des syndicats qui se créent pour s’affronter les uns les autres", a poursuivi le ministre Gnamien Konan, invitant les responsables des universités publiques à ne pas "fabriquer des monstres" par leur complaisance à leur égard.

Selon la présidence de l’université de Cocody, plus de 11 syndicats y sont répertoriés. Des affrontements entre la FESCI et la CGEECI pour le contrôle de deux terminus de bus (école de police et Centre hospitalier universitaire) et pour l’accès à des chambres de la cité du campus de cette université avaient entraîné le décès de l’étudiant Konin Wilfried Christian, pour lequel des enquêtes sont réclamées par la famille et le ministère.