Cette mise au point est du ministre Gnamien Konan, qui recevait à son cabinet, le vendredi 13 février 2015, quatre associations d’étudiants. Il s’agit de la ligue ivoirienne des groupements estudiantins et scolaires (LIGES), du conseil estudiantin de l’université Nangui Abrogoua (CEUNA), du collectif des étudiants des grandes écoles et élèves de l’enseignement professionnel et technique de Côte d’Ivoire (CEGEPT-CI) et de la coordination des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (COEECI).

Après avoir pris connaissance des doléances des étudiants venus échanger avec lui, le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique a demandé du temps à ceux-ci pour s'occuper des vrais problèmes de la jeunesse. « Je souhaite avoir le temps de résoudre le problème capital de la jeunesse qui est celui de l’employabilité. » a-t-il dit. Avant d'expliquer à ses hôtes le fondement et l'intérêt des réformes du système d'enseignement supérieur. 

S'agissant des orientations qui ont servi de prétexte à certaines associations d'étudiants pour perturber l’école, le ministre a fait remarquer que les choix des étudiants ont été pris en compte, malgré les propositions faites par l’État. Sur le chapitre du passage du BTS en licence professionnel, le ministre a été on ne peut plus clair: "Le BTS demeure en l'état, étant donné qu'aucune décision gouvernementale ne le supprime à ce jour".

Il a conclu en souhaitant que la paix règne sur les campus et que la cité de Mermoz, la cité rouge et celle de la Riviera soient livrées dans le courant du mois de mars.