Le comité dirigé par le professeur Crézoit Emmanuel, directeur général de l’enseignement supérieur, mis en place pour réfléchir sur l’orientation des 70 000 nouveaux bacheliers a livré les résultats de ses travaux au ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Gnamien Konan. C’était le lundi 18 août 2014 au cabinet dudit ministère.
Le rapporteur du comité composé de directeurs généraux et centraux, ainsi que de présidents d’universités et grandes écoles publiques, professeur Koné Tiémoman, par ailleurs directeur de l’information scientifique(DIST) a fait le constat du nombre sans cesse croissant de bacheliers. Une situation qui impose des mesures adéquates et adaptées, afin de répondre de façon pérenne aux besoins de formation supérieure des jeunes ivoiriens, selon lui.
S’agissant des conclusions, le professeur Koné a indiqué que la capacité d’accueil de l’ensemble des institutions académiques publiques s’évalue à 28 000 en mode présentielle (situation où les apprenants reçoivent les cours assis dans une salle et en présence d’un formateur). Jugeant insuffisant ce nombre, le comité a franchi cette frontière pour atteindre 45 354, a-t-il ajouté. Et ce, grâce aux technologies de l’information et de la communication(TIC), par le développement et l’application de la pédagogie numérique dès la rentrée universitaire 2014-2015.
Quant au mode opératoire, le rapporteur a expliqué qu’il va consister à orienter les meilleurs étudiants dans les filières porteuses, parce que pourvoyeuses d’emplois. Et de préciser que l’objectif étant de parvenir à plus ou moins long terme à accueillir cinquante pour cent (50%) de bacheliers dans les facultés scientifiques et technologiques.
« Si nous voulons réaliser des économies et les éjecter dans des programmes d’amélioration de la qualité et de la performance de notre système d’enseignement supérieur, il nous faut orienter de moins en moins d’étudiants dans les structures d’enseignement privées », avertit-il.
Expliquant le fonctionnement des cours en ligne et le télé-enseignement, il dira tous les cours auront une version numérique et accessible à distance. Dans la mise en place de cette pédagogie numérique, l'étudiant sera muni d'un ordinateur avec une connexion internet et aura les enseignements à l'avance. Il pourra échanger avec l'enseignant et/ou avec ses condisciples (étudiants) avant le cours. Ce qui a pour avantage de démultiplier les capacités d'accueil, de pallier le déficit d’enseignants et d’infrastructures et de parvenir à un enseignement de qualité.
Présent à cette rencontre, le ministre Gnamien Konan a assuré les membres du comité du soutien du chef de l’État et du gouvernement dans la mise en œuvre de ces réformes, avant de les exhorter à poursuivre les réflexions et à tenir les délais.
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