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Le Ministre Gnamien Konan, aux enseignants de la Cnec : « Nous voulons un climat apaisé sur 10 ans à l’université »

Le Ministre Gnamien Konan, aux enseignants de la Cnec : « Nous voulons un climat apaisé sur 10 ans à l’université »

15 Aout 2014, c’est le délai butoir qu’a donné le ministre Gnamien Konan pour le payement des 1,8 milliards restant des arrières des heures complémentaires dues aux enseignants d’universités. Cet accord a été obtenu hier après des échanges empreints de convivialité et de courtoisie.

Publié - 27/06/2014 / (Source:Nouveau Reveil) /  Partagez:

Le ministre qui a eu un discours de vérité à l’endroit des enseignants, leur a clairement demandé une trêve sociale à l’université sur une période de 10 ans. Parce qu’a-t-il martelé, « Il faut une très sociale à l’université sur une période de 10 ans. Le défi de l’employabilité, l’excellence et de la qualité commande que nous ayant un climat apaisé dans nos universités. Nous sommes à la croisée des chemins, le président veut un pays émergent à l’orée 2020. Il nous faut trouver des solutions. On ne peut prendre en otage l’école d’un pays constamment » a-t-il tranché.

 Il a demandé aux syndicats de venir sur la table de négociation avec toutes les préoccupations restées en suspens depuis plusieurs années afin qu’ils puissent être crânement discuté pour un climat apaisé à l’université. Pour rappel, les enseignants de l’Université Félix Houphouët Boigny membre de la Coordination des enseignants chercheurs (Cnec) avaient entrepris le 10 juin dernier, d’une grève illimitée jusqu’au paiement intégral de toutes les sommes dues aux Enseignants-Chercheurs et Chercheurs de l’Université Félix Houphouët Boigny. Notamment les arriérés des heures complémentaires.

 Le 19 juin, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Gnamien Konan avait réussi à obtenir la suspension de la grève après une rencontre avec ses enseignants grévistes à son cabinet. Et pris l’engagement que la somme d’un milliard serait dégagée le 20 juin pour apurer une partie de la dette due aux arriérés dont le montant global du aux Universités publiques s’élève à 3.871.627.964.F.CFA. Ce qui a été fait, et un second engagement a été pris pour payer un autre milliard à la date du 07 juillet. Il était donc question de trouver un échéancier pour le payement des 1,8 milliards restant. Et la date du 15 Aout a été trouvée d’un commun accord avec l’ensemble des partenaires sociaux.

 Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a rappelé aux enseignants de la Cnec, les défis de son ministère. « L’enseignement supérieur de Côte d’Ivoire a des défis à relever. Ces défis ont pour nom l’employabilité. C’est un thème qui veut simplement dire que quand on forme quelqu’un, on a le devoir et l’obligation de savoir s’assurer que la formation qu’on lui a donné lui permet de trouver un emploi. On ne forme pas pour former. C’est un défi de l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire, aujourd’hui c’est le principal défi pour toutes les structures de formation de l’enseignement supérieur. Quand nous voyons tous ces jeunes diplômés de l’enseignement supérieur qui ont du mal à trouver du travail, à s’insérer dans la vie, cela nous interpelle et donc c’est un défi. Le second défi, c’est le défi de la massification, le nombre de bachelier qui frappent à la porte de l’enseignement supérieur augmente chaque année. A la rentrée prochaine, c’est au moins 80.000 bacheliers qui frapperont à la porte de l’enseignement supérieur, il va falloir les accueillir d’une façon ou d’une autre. Le troisième qui a un lien congénital avec le premier c’est la qualité, l’excellence. C’est la qualité qui ouvre la porte au monde du travail…Ce défi de la qualité comme les deux autres défis, nous commande, à réaliser le préalable d’une paix sociale universitaire durable ».

 Le secrétaire général de la Cnec, le Prof Ouattara Mamadou s’est dit très heureux des échanges fructueux et de la disponibilité du ministre Gnamien « C’est la troisième rencontre que nous avons en moins d’un mois, c’est un signe très fort que vous prenez à bras le corps les problèmes de l’université. Je puis dire sans avoir à consulter ma base que nous saluons cette consultation pour un climat apaisé dans nos universités. Nous sommes prêts à constituer la liste de nos préoccupations afin qu’elles fassent l’objet d’une discussion franche avec vous pour une école apaisé. Une date vous sera communiquée. Nous sommes entièrement d’accord avec ce principe » s’est réjoui le secrétaire de la Cnec.

Etaient présents à cette rencontre les président des Université Félix Houphouët Boigny, Alassane Ouattara, Péloforo Gon et Nangui Abrogoua.

 

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