« Je vous ai rencontrés, il y a peine dix jours, sans qu’il ne soit évoqué les raisons de la grève actuelle. Comme, c’est maintenant que vous venez de porter l’information à ma connaissance » s’est étonné le ministre avant de demander la levée du mot d’ordre. Mieux le ministre a demandé à ses interlocuteurs de revenir aujourd’hui, pour avoir la position du gouvernement.

 Professeur Ouattara Mamadou, secrétaire général de la Cnec, a toutefois saisi l’occasion pour indiquer le motif de cette grève qui n’est autre que le non-paiement des arriérés des heures complémentaires qui s’élèvent à 3 milliards 250 millions pour la seule Université Félix Houphouët-Boigny ». Mais pour l’heure, moins de 500 millions (495 millions exactement) ont été payés, a-t-il ajouté.

Les discussions entamées par le ministre Gnamien Konan finiront certainement par aplanir le mécontentement des enseignants et le paiement des arriérés des heures complémentaires.