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Tremblements de terre, Tsunami et autres catastrophes naturelles à travers le monde

Tremblements de terre, Tsunami et autres catastrophes naturelles à travers le monde

Voici les régions menacées en Côte d’Ivoire selon le directeur général de la station géographique de Lamto, diawara Adma.

Publié - 02/09/2011 / (Source:MESRSCI) /  Partagez:

On enregistre environ 100 000 tremblements de terre par an à travers le monde sans oublier les autres catastrophes naturelles telles que le tsunami etc. Pour rassurer les Ivoiriens, le directeur de la station géographique de Lamto, Diawara Adama, a donné hier les explications des catastrophes et les raisons qui protègent la Côte d’Ivoire.

« La Côte d’Ivoire est-elle à l’abri des cyclones tropicaux et des séismes » ? Telle est le thème de la conférence animée hier par le directeur général de la station géographique de Lamto, diawara Adama. Cela  à l’occasion du troisième « rendez-vous du savoir et de développement» initié par le cabinet du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la recherche Scientifique. Pour ce qui est des menaces de cyclones tropicaux, M. Diawara se veut optimiste. La Côte d’Ivoire est-elle à l’abri des cyclones tropicaux ? Un cyclone tropical est une large zone de nuages orageux en rotation autour de son centre, accompagnée de vents violents (de vitesses supérieure à 118 kilomètres par heure). Selon la région, le cyclone tropical est appelé ouragan (mer des caraïbes…). La formation d’un cyclone tropical selon M. Diawara requiert un certain nombre de conditions météorologiques donc le plus important est l’échauffement de la mer : la température de la mer doit dépasser 26,5 degrés Celsius jusqu’à une profondeur d’au moins 60mètres, avec une température des deux eaux de surface atteignant ou dépassant 28 à 29°C. L’eau chaude est donc la source d’énergie des cyclones tropicaux », a révélé M. Diawara. Par ailleurs selon le conférencier, la force de Coriolis, qui donne aux cyclones leur rotation initiale, est si faible à l’équateur que les cyclones tropicaux se forment rarement à  moins de 10° de l’équateur, c’est-à-dire dans la zone latitudinale où se situe la Côte d’Ivoire (4 à 11° nord). Aussi, révélera-t-il, les conditions d’échauffement de l’eau de mer, nécessaires à la formation des cyclones tropicaux, ne sont par réunies en Côte d’Ivoire :au niveau des côtes ivoiriennes, la température de surface de l’océan, en moyenne, n’est que 22 à 23°C en période d’upwelling(remontée d’eau froide), c’est-à-dire de mi-juillet à mi-septembre, et de 26°C le reste de l’année.

« La Côte d’Ivoire est donc à l’abri des cyclones tropicaux », a tranché le conférencier.

 La côte d’Ivoire est-elle à l’abri des séismes ? Un séisme, ou tremblement de terre, se traduit par des vibrations au niveau de la surface du sol. On enregistre environ 100 000 tremblements de terre par an à travers le monde en croire M. Diawara, la Côte d’Ivoire est situé sur le craton ouest africain, qui une zone stabilisée depuis 1.600 million d’années. En outre, elle est relativement éloignée de la faille séparant la plaque africaine (sur laquelle elle se trouve) des plaques voisines. « Donc notre pays est à l’abri des tremblements de terre majeurs tels que ceux qui ont frappé récemment Haïti (magnitude 7,1) ou le Chili (magnitude 8,8). Néanmoins, du fait de l’existence de plusieurs failles intra-plaques sur notre territoire, telles que la faille majeur de Sassandra, qu’on retrouve jusqu’en Amérique du sud, et l’accident majeur des lagunes, la terre tremble de temps en temps en côte d’Ivoire, avec des faibles magnitudes », a révélé le spécialiste. La carte de sismicité de la Côte d’Ivoire, élaborée par la station géophysique de lamto, à) partir des données sismiques de période 1969-201, montre que, en moyenne, les séismes les plus puissant enregistrés sur notre territoire ont une magnitude de 3,6 sur l’échelle ouverte de Richter. Ces séismes les plus énergétiques (à l’échelle de notre pays) surviennent au voisinage de différentes failles intra plaques, le 07 Mars 2001, les sismomètres de la station géophysique de Lamto ont détecté un séisme de magnitude locale 3,0 à Boundiali, et les secousses ont été effectivement ressenties par les populations de cette zone. Les tremblements de terre de ce genre, dont la magnitude varie de 3,0 à 3,9 dits mineurs, sont souvent rarement des dommages. Créée en 1962 par deux Français, MM. Lamto et Tournier (d’où le nom Lamto), la station géophysique est situé à 160 km d’Abidjan, entre Singrobo (fin de l’autoroute du nord) et Taabo, dans une réserve de 2.700 ha.  

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