L’installation de Cellules dédiées au Cadre de dépenses à moyen terme (Cellule-CDMT) en prélude au basculement de la Côte d’Ivoire, dès le 1er janvier 2020, du budget à moyens en budget-programme, “n’est pas une affaire à interpréter mais des instructions à exécuter”, a affirmé, jeudi, le président de l’Université Félix Houphouët-Boigny, Pr Abou Karamoko.

L’Université Houphouët-Boigny  absorbe près de la moitié des 85% du budget général du ministère de l’Enseignement supérieur alloué aux Établissements publics nationaux (EPN), dont les universités, grandes écoles, instituts et centres de recherche sous tutelle.

“Si tout le monde s’y met, s’y engage chacun à son niveau, se sent concerné et cherche à obtenir le meilleur, alors ça ira bien pour nous tous”, a affirmé l’éminent professeur de philosophie au directeur des affaires financières (DAF) du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Ibrahima Doumbia.

L’implémentation de ces cellules dans chaque structure sous tutelle permettra de former des points focaux pour l’opérationalisation de la mise en oeuvre du basculement de la Côte d’Ivoire en budget programme.

Cette reforme du système de gestion de la dépense publique vise à évaluer la performance des ordonnateurs à travers les résultats obtenus pour les objectifs fixés sur la base de critères dont l’élaboration, l’exécution, les problèmes, suggestions ou encore la pro-activité du dirigeant pour anticiper et trouver les solutions à l’exécution de son budget.