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Installation des cellules-CDMT des structures sous tutelle de l’enseignement supérieur

Installation des cellules-CDMT des structures sous tutelle de l’enseignement supérieur

Le directeur des affaires administratives et financières de ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Doumbia Ibrahima, a entamé, mardi 26 novembre 2019 , la mise en place des cellules du Cadre de dépenses à moyen terme (cellules-CDMT) en prélude au basculement, dès le 1er janvier 2020 de la Côte d’Ivoire en budget-programme.

Publié - 27/11/2019 / (Source:AIP ) /  Partagez:

Le directeur des affaires administratives et financières de ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Doumbia Ibrahima, a entamé, mardi, la mise en place des cellules du Cadre de dépenses à moyen terme (cellules-CDMT) en prélude au basculement, dès le 1er janvier 2020 de la Côte d’Ivoire en budget-programme.

L’opération a débuté par le Centre régional des oeuvres universitaires (CROU A2), l’Ecole normale supérieure (ENS) et l’Université virtuelle (UVCI) où la délégation de M. Doumbia a expliqué aux responsables le profil des membres de ces cellules, leur rôle et présenté le Prix du meilleur DAF qu’il a glané en 2018, lors de première édition.

Les membres des cellules-CDMT doivent jouer un rôle de financier ou de comptable dans un département ou service, avoir une bonne maitrise des techniques et procédures budgétaires, une bonne maîtrise des techniques et procédures de passation des marchés, maîtriser la gestion du patrimoine, la planification, la programmation et l’analyse des données, maitriser les dossiers stratégiques et avoir une bonne connaissance de l’outil informatique.

L’installation de ces cellules des acteurs de la dépense publique sera suivie de leur formation à la gestion du programme pour les armer a une bonne gestion de leurs budgets, cette reforme les tenant à une obligation de résultats pour la réalisation de leurs objectifs et ambitions.

“Le basculement en budget-programme induit un changement des attitudes et habitudes. Ce n’est pas un jeu”, a insisté Doumbia Ibrahima qui a prévenu que les acteurs de la dépense publique seront évalués chaque trimestre sur la base de leur rapport d’exécution du budget, des difficultés rencontrées et suggestions pour améliorer le système et les procédures.

La mise en oeuvre progressive de cette reforme et son implémentation, recommandée par l’Union econolique et monetaire ouest-africaine (UEMOA) s’est faite graduellement depuis 2012 avec cinq ministères puis les autres en 2017.

Elle implique une formulation précise des politiques publiques, une orientation de la dépense publique vers des résultats prédéfinis à travers la Gestion axée sur les résultats (GAR), une programmation des dépenses sur les ressources mobilisables à court et moyen termes pour une allocation efficiente des ressources dans une approche transparente de planification, de budgétisation et de suivi-évaluation.

 

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